lundi 17 août 2015

contributions de Niger Talents pour la conférence planétaire sur le climat - COP 21

Introduction
A la veille de la conférence pour le changement  climatique qui se tiendra, notre ONG apporte comme des milliers d'autres associations sa contribution à l'effort. notre organisation ne manquera pas à l'appel.

Présentation du Niger


Le Niger est un pays situé en Afrique de l’Ouest avec une superficie de 1.267.000 Km2,

Capitale : Niamey,

Population : 17.129.076 habitants dont 49.4% d’hommes,50.6% de femmes et 48.5% ont moins de quinze ans ( 2012).

Présentation de la conférence des parties prenantes- COP 21

COP 21 ou Paris 21 est la conférence internationale sur le climat qui se tiendra du 30 novembre au 11 décembre 2015, c’est le rendez-vous mondial pour trouver un accord entre tous les pays dont l’objectif est de maintenir le réchauffement climatique en deçà de 2°C.

Propositions de Niger Talents

A l’instar des autres pays en voie de développement, le Niger doit prendre son destin en main en mettant en place un plan raisonnable et responsable pour contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique.

Comme l’a dit Barack OBAMA, <>.

Notre pays, le Niger doit contribuer au développement de nouvelles sources d’énergie et d’un nouveau modèle de vie pour la lutte contre le réchauffement climatique et la préservation de la planète.

Aujourd’hui, les conséquences de ce dérèglement climatique dont les inondations nous envahissent et provoquent la famine, et des dégâts démesurés comme la sècheresse. Plus personne ne doute de la responsabilité de l’action et de la responsabilité humaine sur la dégradation climatique, il faut alors trouver des solutions pour relever le défi. Les difficultés que nous vivons proviennent de l’utilisation des ressources fossiles qu’il faut abandonner pour un espoir de renouveau énergétique ( énergies renouvelables).

Notre organisation apportera sa vive contribution pour éviter des conséquences irréversibles.

Plusieurs sources connues de tous pourraient être revues pour sauver notre planète, ainsi ces mesures ci-dessous sont proposées :

- La régulation de l’importation des véhicules usés appelées Europe au revoir : interdire l’importation des véhicules de plus de cinq ans,

- La limitation de l’usage des sacs plastiques jetables non composables,

- La diminution des déchets d’ici 2020,

- Le maintien par tous les moyens de la ceinture verte qui fait l’objet de dévastation ces dernières années par des citoyens non ou mal sensibilisés,

- Diminuer l’abattage des arbres et encourager des initiatives pour de nouvelles plantation au-delà de la fête traditionnelle du 03 août,

- Encourager et financer l’usage du gaz au détriment du bois de chauffe,

- Au niveau de l’administration , s’orienter vers le e-administration,

- Numériser les archives et diminuer autant que possible les impressions.



Chacun ( simple citoyen , responsable politique et économique, associations, ONG,…. ) a un rôle à jouer sous une forme ou une autre pour mener cette lutte pour incarner le changement.









samedi 15 novembre 2014

Petites et Moyennes Entreprises, quels sont les nouveaux schémas économiques porteurs d’avenir ?

Dans un environnement de plus en plus exigent, il serait important de se poser la question de la problématique du développement entrepreneurial. Le Niger, très riche en ressources naturelles compte très peu d’entreprises connues sur le plan international pour sa croissance. Les institutions nationales se sont longtemps investies dans ce sens mais visiblement beaucoup restent à faire. C’est pourquoi la recherche de sources d’opportunités reste le maillon incontournable de croissance. Les instances mondiales telle que l’ONUDI (Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel , coopération belge, française….) lance depuis plusieurs années des campagnes de mise à niveau des entreprises nationales dans tous les pays par le biais du Bureau du développement des entreprises. Des experts internationaux mobilisés pour la circonstance s’engagent à bras le corps pour le renforcement du capital humain dans plusieurs secteurs d’activités : - Le secteur industriel : dans ce domaine, la communauté internationale via les instances spécialisées mises en place à cet effet, accompagnent les entreprises nationales dans la mise en place des processus de fabrication des produits industriels (textiles, alimentaires….), et la mise en place des indicateurs de qualités pour la conservation des produits. - Les ressources : Dans un cadre cohérent, le premier élément d’évaluation d’une entreprise se fait sur la base des prestations, pour cela les compétences métiers sont incontournables, c’est pourquoi les instances citées précédemment apportent leurs contributions dans la rédaction des ‘’business plan ‘’, le seul référent qui trace les moyens dont disposent une entreprise , les ressources financières et humaines dont elle dispose , les investissements requis et le retour sur investissement (ROI)…pour ne citer que ceux-là. - La déclinaison de ce schéma très stratégique reste important et en ce sens requiert une spontanéité intellectuelle et une connaissance métier. Dans ce cadre seul le Niger pourra accompagner ses entreprises. Loin d’ignorer les réalisations déjà existantes, le pays doit instancier son soutien à travers un Bureau du développement (BDT) qui servira de lien avec les instituts internationaux de formation, des organisations internationales pour le partenariat (ONUDI, NEPAD….). Le besoin globalement axé sur : - Le renforcement des compétences, - La diversification métier, - La valorisation des acquis, - La recherche des capitaux nationaux et étrangers, - Développement de La force de communication à travers les canaux ciblés, - Le partenariat à l’international sont importants sinon indissociables pour faire des entités nigériennes des entreprises à taille normale pouvant concourir sur le plan Africain et Mondial. Pour ce faire, les idées ne manquent pas, c’est pourquoi la mise en place d’une instance d’innovation a été initiée pour permettre un cadre d’épanouissement pour les entreprises dites ‘’ pépinière’’. Cet incubateur doit pouvoir apporter un soutien à la fois logistique et surtout financier pour les projets innovants. Le mentorat doit être la nouvelle tâche des instances de l’Etat, aucun entrepreneur ne peut émerger dans un environnement concurrentiel sans un parrainage digne de nom. Au final je dirai que Niger doit éveiller les talents à travers les nouveaux créneaux de développement que le codage informatique, dans la vision à court terme, l’économie digitale est l’alternative pour se réaliser et ce métier est incontournable pour toute société humaine qui souhaiterait se lancer dans le développement de services à valeur ajoutées. contact : Moussa_saley@yahoo.fr koygolo@gmail.com

vendredi 14 novembre 2014

Présentation et analyse de la situation du secteur des TICs au Niger

Doté d’une superficie de 1 267 000 kilomètres carrés, le Niger est un pays continental situé au coeur de l’Afrique de l’Ouest, il est situé entre 11° et 23° de latitude Nord et entre le méridien de Greenwich et 16° de longitude Est. A 700 KM au Nord du Golf de Guinée, à 1900 Km à l’Est de la cote Atlantique et à 1200 Km au Sud de la Méditerranée. En 2012, sa population est estimée à 16 274 738 habitants dont 21,7% vivent en milieu urbain et 78,3% en milieu rural ; 49,2% constitue sa population âgée de moins de 15 ans. AU Niger, les TIC constituent une préoccupation majeure des pouvoirs publics qui en ont fait un des outils de développement et de la lutte contre la pauvreté, car, Grâce à leurs multiples applications, aucun domaine d’activités humaines n’échappe à leur emprise. En octobre 1999, Le Gouvernement a adopté une Déclaration de politique sectorielle des télécommunications dans laquelle il s’était fixé, entre autres objectifs de :  offrir des services variés et de bonnes qualités à des prix concurrentiels qui soient plus orientés vers les couts réels ; augmenter les investissements productifs privés et nationaux dans le secteur ;  construire un réseau national de Télécommunications fiable et connecté aux autoroutes de l'information ;  promouvoir les télécommunications comme un secteur économique essentiel à l'essor d’une économie compétitive;  promouvoir le développement des nouvelles technologies. La mise en oeuvre de cette Déclaration de politique sectorielle a permis d’atteindre des résultats indéniables mais qui restent en deçà des attentes au vu des taux actuels de couverture et de pénétration des services de télécommunications ainsi que de l’indice d’accès numérique établi en 2010 par l’Union Internationale des Télécommunications (UIT). C’est conscient de ce fossé numérique et de l’importance de plus en plus grande des TIC dans le développement économique et social, que le Gouvernement vient de décliner, dans la Déclaration de sa Politique Générale, ses objectifs sectoriels de faire passer le taux de couverture nationale de 54 % en 2010 à 72 % en 2015 et le taux de pénétration de 25% en 2010 à 50% en 2015. I Contraintes liés au secteur Malgré les avancées significatives observées au cours de cette décennie de mise en oeuvre de la Déclaration de politique sectorielle, des contraintes subsistent encore dans plusieurs domaines. Sur le plan juridique et institutionnel L’incohérence des cadres institutionnels d’orientation politique se traduisant des fois par de conflits de compétences, la nature multisectorielle de l’organe de régulation et la lenteur dans le processus décisionnel ne sont pas de nature à rendre efficace l’encadrement institutionnel d’un secteur pleinement ouvert à la concurrence. Aussi, l’insuffisance du dispositif juridique d’encadrement de la concurrence dans le secteur telle que la non adoption des textes relatifs à l’accès universel aux services, au partage des infrastructures et à l’homologation des équipements, constituent un sérieux handicap dans la conduite de régulation du secteur. L’absence d’une réglementation propre à garantir la confiance des utilisateurs dans l’économie numérique (cybercriminalité, preuve et signature électroniques, protection des données à caractère personnel, etc.) marque un retard important dans la construction d’une économie numérique au Niger. La non transposition des textes communautaires de la CEDEAO et de l’UEMOA harmonisant les politiques et réglementation du secteur des télécommunications et des TIC maintient le dispositif juridique et institutionnel dans une incohérence en certaines de ses dispositions dans la réalisation du marché commun régional. Enfin, le non règlement du contentieux né de la sanction de réduction de la durée de la licence de l’opérateur historique intervenue depuis 2009 limite cet opérateur dans ses efforts de modernisation et de développement de ses réseaux et de ses offres de services. Sur le plan du développement des infrastructures des télécommunications et des TIC Les contraintes majeures relevées ont trait, entre autres, à l’absence d’un réseau backbone national en fibre optique, à l’insuffisance de l’inter connectivité internationale large bande, à l’absence d’un réseau intranet de l’Administration, de points d’échange internet et de centraux téléphoniques de nouvelle génération (NGN). Aussi, le retard dans la mise en oeuvre de la Stratégie et du Fonds d’Accès Universel limite l’effort observé dans l’accès et l’accessibilité aux services des télécommunications et des technologies de l’information et de la communication des populations notamment en milieu rural où les taux de couverture et de pénétration demeurent encore très faibles. Il est également bien de relever l’insuffisance de partage des infrastructures entre opérateurs et un faible développement de la zone de nommage internet national « .ne ». La problématique de la qualité des services offerts notamment dans le domaine de la connectivité internet demeure une préoccupation constante des consommateurs. La production des indicateurs et données statistiques du secteur est insuffisante. Sur le plan du développement économique et social du secteur des télécommunications et des TIC Les contraintes résultent principalement de l’insuffisance d’investissements, des difficultés de mobilisation des ressources auprès des institutions financières, du faible niveau de partenariat public-privé et de l’insuffisance de l’actionnariat national dans le capital des entreprises du secteur. Il est également relevé comme contraintes majeures une pression fiscale (frais de régulation, impôts et taxes divers), et l’enclavement du pays qui contribuent à alourdir le financement des investissements réalisés par les opérateurs, rendant de facto les coûts des communications élevés et ceux des équipements informatiques inaccessibles aux consommateurs. Sur le plan de la formation et de l’emploi, On peut noter l’absence de centres de formation de niveau ingénieur en télécommunications et en informatique, l’insuffisance de transfert des technologies, et l’analphabétisme qui constituent de sérieux freins à l’usage des TIC. Le chiffre d’affaires cumulé des opérateurs des télécommunications au cours de ces dix dernières années s’élève à plus de 533 milliards de FCFA. Cependant, au moment où le chiffre d’affaires du segment de la téléphonie mobile a enregistré un taux croissance annuelle de 26%, le segment de téléphonie fixe a connu un taux de croissance de - 0,01%. A. Contexte et justification Au Niger, le processus d’élaboration de la Stratégie de Réduction de la Pauvreté (SRP) adoptée en février 2002 par le Gouvernement Nigérien a fait ressortir entre autres le manque d’informations statistiques fiables dans plusieurs secteurs clés de la vie économique et sociale du Pays. Devant cette insuffisance des données statistiques déjà révélée par les différentes analyses diagnostiques réalisées antérieurement et face à la demande de plus en plus croissante de ces données dans le processus de prise de décisions et du suivi des politiques et stratégies de développement (Stratégie Nationale de Réduction de la Pauvreté, Objectifs du millénaire pour le Développement, NEPAD) ; l’Etat du Niger appuyé par ses Partenaires Techniques et Financiers s’est engagé ces dernières années dans une refonte du Système Statistique National pour qu’à terme le pays puisse disposer d’un système cohérent et durable pour suivre et évaluer les actions de développement entreprises. Pour renforcer d’avantage le dispositif institutionnel conformément à la volonté du gouvernement, des directions sectorielles de la statistique ont été créées dans les ministères techniques et ceci pour améliorer la qualité des statistiques sectorielles nécessaires à l’élaboration, au suivi et à l’évaluation des stratégies sectorielles et nationale. Aussi, conscient du fait que, le secteur de la communication et des nouvelles technologies de l’information ne demeure pas épargné par cette insuffisance de données, le Ministère de la Communication et des Nouvelles Technologies de l’Information à travers sa Direction de la Statistique et sa Direction des Technologies de l’Information, se propose une fois de plus de mener une étude sur la mesure des indicateurs tic au service du développement au Niger. Enfin, notons que les TIC pour le développement se rapportent à l'utilisation des TIC à des fins de développement. B. Objectif général L’objectif général de cette étude est de mesurer les principaux indicateurs tic intervenant dans le processus de développent au Niger. Il s‘agira ici d’évaluer les moyens en terme de TIC mis à la disposition au niveau des grands secteurs clés de l’économie Nigérienne et d’en faire l’évaluation de leur utilisation qu’il s’agisse du secteur publique tel que la santé, l’éducation, l’agriculture, l’élevage et du secteur privé tel que les entreprises privées. De manière spécifique cette étude vise à :  déterminer les principaux secteurs clés au service du développement au Niger, afin d’en mesurer les indicateurs TIC.  mesurer tous les principaux indicateurs tic au service du développement au Niger et d’en faire un guide;  mettre en place un dispositif de collecte de traitement et d’analyse de ces indicateurs ;  contribuer à la mise en place d’un observatoire du marché des TIC au Niger et dans l’espace Communautaire CEDEAO/UEMOA. extrait du document : statistiques des tics de zabeir moussa

jeudi 10 avril 2014

Appel à contributions


GPY2015: The Global Partnership for Youth

Appel à contributions
#GPY 2015

Niger Talents - Association
09/04/2014


I-                 Contexte et Justification
Le bureau de L’envoyé spécial des nations unies  pour la jeunesse  dirigé par Mr Ahmad Alhendawi  en partenariat avec l’union Internationale des Télécommunication (UIT), de la FUAP, de l’UNMC  avec le support  du  réseau des organisations internationales pour les jeunes ont lancé le partenariat global pour la jeunesse- post  2015.
L’objectif est de mettre sur pied une plateforme pour consolider la contribution de la jeunesse sur les thématiques suivantes :
L’Education, le travail et entrepreneuriat, la santé et la bonne gouvernance, la paix et la stabilité.
Le partenariat définira les priorités de la jeunesse pour la période citée ci tôt. Les discussions ont été lancées le 17 février 2014.
Le Niger est représenté  par Niger Talents qui apportera sa vision sur les priorités de la jeunesse Nigérienne.
Afin de bien  appréhender les besoins de la jeunesse nigérienne nous souhaiterions mettre en place une plateforme de  discussion à la fois physique et virtuelle en collaboration avec des associations identifiées.
Une première réunion virtuelle a été organisée sur Skype ce mercredi 9 avril 2014 à 20h et vu la participation de 25 volontaires.

II-Objectif Général
 L’objectif général  est de participer à l’implémentation de l’Agenda post 2015 qui remplacera le MDG 2015 (Millenuim  Development Goal).

III-Objectif Spécifique 
 L’objectif est faire entendre la voix de la jeunesse Nigérienne au niveau des instances de gouvernance.
Le Niger est à maintes reprises délaissé  et fait partie des oubliés lors des prises de décision. Notre pays a certainement des spécificités à faire valoir et à partager avec nos partenaires occidentaux et mondiaux, des informations qui méritent d’être remontés pour leur prise en compte au niveau du bureau de l’envoyé spécial des Nations Unies pour la jeunesse.

IV-Résultats  Attendus 
-Avoir un grand nombre d’inscrits sur les plateformes allouées à cet effet,
-Mobiliser la jeunesse Nigérienne et recueillir leurs avis sur les priorités
-Rédaction d’une synthèse descriptive des avis de la jeunesse nigérienne et  de leurs attentes.

V-Méthodologie
-Réunion régulière avec les associations  de la  jeunesse nigérienne  Identifiées à Niamey,
-Mobilisation à travers les canaux traditionnels (TV, Radio)
-Mobilisation via les réseaux sociaux
-Réunions de coordination.
Inscription : https://crowdsourcing.itu.int
contact : moussa_saley@yahoo.fr


samedi 1 mars 2014

Un long chemin vers le digital


La problématique relative au digital est née de l'intérêt  de créer de la valeur à travers les technologies, elle  apporte  une simplicité dans nos activités quotidiennes.
C'est la résultante  de tous les efforts qu’entreprendraient depuis fort longtemps les entités de développement informatique dédiées à l'éducation.

Qu’est-ce que le digital ?  Qu’est ce qui le différencie du numérique ?

 Le numérique évoque une notion faisant référence à la technique et aux chiffres tandis que le digital évoque plutôt une notion d’usage, de culture ou de conduite du changement.
Aussi, dans le langage courant, le digital met l’accent d’une part, sur la transparence et l’accessibilité d’une technologie (médias et réseaux sociaux, plateformes connectées, smartphones, etc.), et d’autre part, sur les comportements des utilisateurs au sein de cette technologie1.

Secteur de l'éducation
Aujourd’hui, de nombreuses solutions existent dans le digital pour le bénéfice de l'éducation.
Il s'agit principalement de la technologie MOOC (cours en ligne ouvert et massif).

Ce nouveau modèle d'enseignement est plus adapté  aux réalités d’aujourd’hui, ce qui permettra de dispenser des cours à distance de par le monde et d'acquérir des modules de qualité à Moindre coût et  ceci quel que soit sa Localisation géographique.

Dans ce secteur, De nombreuses applications existent et participent  inlassablement à l'émergence
 D’un apprentissage ouvert et perrein. Les étudiants africains  ne sont en marge de l'évolution
 Technologique.

Les  pays anglo-saxons ont longtemps compris la tendance de la demande et n'ont pas  hésité à emboîter le pas.

 Le système a su adapter l'offre à la demande d'une cible hâte d'accéder aux formations modulaires dont les coûts ne sont pas forcément à leur portée.

Dans  le contexte de la globalisation et de mondialisation ou  les compétences sont les clés pour  tirer son épingle du jeu de la Concurrence, nul ne souhaiterait  traîner le pas alors il revient a chacun de se positionner dans le concert de la technologie afin de trouver la place qui lui revient.

Les instances gouvernementales, les institutions  internationales ont mis en place  des systèmes de gouvernance pour Faciliter l'accès. Des mesures  sont entrain d'être mises en place afin de créer les conditions, les meilleurs avec un objectif  de créer davantage des outils adéquats. 

Afin de joindre l'utile à l’agréable, des infrastructures sont mutualisées et des moyens d'accompagnement sont instaurés partout où la nécessité s'impose.

Ce nouveau modèle d'apprentissage a transformé les méthodes d'enseignement et les outils et accessoires qui suivront ont enrichi davantage le  système, on peut citer  la  messagerie instantanée qui permet  aux formateurs et stagiaires d’échanger.

1 : source wikipedia


contact : moussa_saley@yahoo.fr




dimanche 12 janvier 2014

Les infrastructures télécoms, un backbone d’intégration économique et Sous Régionale

Lorsque l’on aborde la question  des infrastructures en Afrique, on s’attend   au génie civile, au transport,  Cependant il y’a une autre déclinaison de l’infrastructure  qui  à l’instar de  celles énoncées plutôt contribuent à la création de valeurs  sous plusieurs variantes.il s’agit des infrastructures des télécommunications.
Le nombre des utilisateurs des services de télécoms croît de façon exponentielle de par  l’Afrique, ainsi les investisseurs afin de pouvoir supporter le trafic généré par le parc clients doivent s’acquérir des infrastructures dimensionnées à la taille du challenge et de la charge générée.
Comme celles des transports, elles  contribuent énormément  aux économies africaines et peuvent facilement contribuer à l’intégration régionale  si les politiques appropriées s’en suivent.
En  faisant  le panorama des infrastructures de télécoms par pays, nous constatons aisément la présence  des multinationales épaulées par des investissements locaux et étrangers. Une hétérogénéité des équipements, de ‘’ data centers’’ pour  les abriter, des ressources humaines pour l’exploitation  (OPEX) et de sommes colossales  sont investies pour leurs acquisitions (CAPEX).
Le retour sur investissement est très attendu car les actionnaires qui  sont à   la base de l’initiative sont conscients   des retombées économiques engendrées sans prendre en compte forcement  l’aspect intégration régionale. Cet état de fait s’explique par le manque de politiques stratégiques ou du manque de visibilité des acteurs concernés mises en place par les instances  spécialisées et dédiées par pays.
Durant les années  quatre-vingt-dix, la libéralisation des marchés des services de télécommunications se sont libéralisés en Afrique suite à une proposition des bailleurs de fonds  et ceci dans une logique de lancer une dynamique d’ouverture de marché aux investisseurs étrangers, créant ainsi une concurrence pour des raisons justifiées à l’époque. Certes l’initiative a abouti à une première fin (libéralisation, privatisation des opérateurs historiques..) mais la notion d’intégration régionale n’était en vue ou du moins ne faisait pas partie des cahiers de charges des états.

Depuis, une nouvelle donne s’invite au concert :
             Ces dernières années les pays africains, afin « d’alimenter » les caisses de l’état lancent des appels d’offres pour l’acquisition des licences de télécommunication 3G,
             Les multinationales se voient détentrices  de droit dans plusieurs pays limitrophes,
             la nécessité de réduire les CAPEX/OPEX  se font sentir par la pression des actionnaires,
             Le marché concurrentiel dévient exigent en terme de service innovants et de coûts à la hauteur des services rendus,
             Les régulateurs se sont sensibilisés et se dotent  de la rigueur  à adapter pour imposer son rôle d’arbitre,
             la notion d’intégration économique occupe une place importante au débat africain,
Au vus de tous les points cités ci haut, n’est-il tant de proposer  les scenarios d’investissement dans les infrastructures  contribuant à l’intégration économique  régionale ?
Quels sont les politiques stratégiques possibles pour permettre une intégration régionale économique  à travers la mutualisation des infrastructures de télécommunications ?
1-      Notion de mutualisation et de partageabilité des infrastructures
Lors de l’implémentation des infrastructures de télécommunications, la mutualisation dans sa logique de Partageabilité par les opérateurs aussi bien au niveau national que transfrontaliers  est essentielle.
 Elle répond d’une part à la problématique de couverture de réseau (dynamisme technique) mais aussi à la réduction de coûts  d’environ 80% du génie civil pylônes, galerie d’égouts, câble… (Dynamisme économique).
D’autre part les supports de transmission sont  incontournables tel que la fibre optique, les pays sahéliens et enclavés traversent des longues distances pour se connecter au backbone. Il serait optimal d’avoir une vue de maintenance ‘’cost  sharing ‘’ où les coûts d’entretien seront partagés entre les différents pays bénéficiaires, ce qui permettra de réfléchir sur les aspects innovations de services.
 Cette forme de collaboration entretiendrait non seulement les liens inter-opérateurs dans un même pays mais entre opérateurs de pays limitrophes, sous régionaux et voire même régionaux.
L’intérêt est que l’opérateur sera indépendant des services à lancer à cause de disponibilité de la bande passante nécessaire et donc la qualité de service, c’est ce qu’on appelle intégration économique réussie.
Toutes fois,  ce type  de programme nécessite la contribution de l’état au plus haut niveau car le rôle des instances de régulation serait indispensable pour l’harmonisation  et la gestion du domaine public.
 Chaque pays disposant de sa structure de régulation des télécommunications, la tendance vers une régulation sous  régionale  est à réfléchir  pour  converger les différentes règles et principes ; aussi pour une application sereine de la gouvernance politique de mutualisation, qui sans nulle doute se focalisera sur les modalités de partage  et d’accessibilité et de disponibilité.
Cette stratégie permettra aux parties prenantes d’économiser sur les coûts d’investissements et de maintenance, d’accumuler des ressources financières de  par  l’amélioration de l’ARPU (coût moyen généré par utilisateur).


Les infrastructures des télécommunications ont connu un investissement important  à plusieurs niveaux, d’une part, à travers  les états qui  pour aérer les administrations publiques , empruntent   le passage obligatoire de la modernisation des services publics  et de la numérisation des médias mais aussi pour doter des instances de régulations des moyens modernes pour assurer son rôle d’arbitre dans un environnement  concurrentiel où cohabitent opérateurs historiques et privés.
MOUSSA SALEY Adamou
Niger Talents






FONDS D’ACCES UNIVERSEL AUX SERVICES DE TELECOMMUNICATIONS, SOURCE DE FINANCEMENT ET RESPONSABILITE DE LA GESTION.


Nativement, La fracture numérique est la disparité d'accès aux technologies informatiques et télécoms. La fracture numérique concerne les inégalités dans l'usage et l'accès aux technologies de l'information et de la communication (TIC) comme les téléphones portables, l'ordinateur ou le réseau Internet. Elle ne représente donc qu'une toute petite partie de l'ensemble des inégalités de développement. On parle parfois aussi de fossé numérique.
D'une manière générale, le fossé numérique peut être défini comme une inégalité face aux possibilités d'accéder et de contribuer à l'information, à la connaissance et aux réseaux, ainsi que de bénéficier des capacités majeures de développement offertes par les TIC.
Ces éléments sont quelques-uns des plus visibles du fossé numérique, qui se traduit en réalité par une combinaison de facteurs socio-économiques plus vastes, en particulier l'insuffisance des infrastructures,le coût élevé de l'accès, l'absence de formation adéquate. Le manque de création de contenus et au niveau économique et social l'existence et l'évolution d'une fracture numérique au sein d'une population peuvent être évaluées en tenant compte d'indicateurs tels que le nombre d'utilisateurs d'Internet, le nombre d'ordinateurs connectés.
Cependant, ces indicateurs ne permettent pas, en eux-mêmes, de déterminer les usages des TIC par ces populations qui devraient accéder à la « société de l'information ».

Le PNUD notamment a reconnu la lutte contre la fracture numérique comme un de ses six axes prioritaires dans le domaine « Information et technologies de la communication ». Au niveau local, d'innombrables associations luttent avec leurs moyens contre la fracture numérique en offrant à une population pauvre ou âgée un premier contact avec l'outil informatique et le réseau internet, c’est la seule méthode pour pouvoir faire évoluer le taux de pénétration.
Au Niger, le taux de pénétration a largement grimpé de part les études statistiques, ceci est dû par l’effort des autorités, des associations en charge des TICs et des ONG’s spécialisées. Tous ces efforts entrent dans le cadre de la réalisation du service universel.



Qu’est-ce que le service Universel ?
Le service universel est une notion d’origine anglosaxonne (c’est Theodore vail qui, le premier, utilisa le terme en 1907) qui a été introduite en Europe par la commission en 1992.De manière générale, le service universel renvoie à l’idée que les services essentiels tels que l’électricité,l’eau, le transport, les télécommunications devraient être accessibles à tous. Cette idée repose sur trois groupes d’arguments. Du point de vue économique, il est possible de faire appel au concept d’externalités positives ; il peut être efficace au niveau de l’ensemble de la société de permettre à un individu d’avoir accès à un service à un tarif plus bas que le tarif normal.
Le service universel trouve sa raison dans un souci d’équité, de justice sociale. Certains biens et services peuvent être considérés comme biens indispensables c’est à dire des biens et services que la société juge nécessaire de fournir à tous, même à ceux qui ne sont pas en mesure de payer pour ces biens et services. Enfin, le service universel peut accompagner une politique d’aménagement du territoire ou encore s’inscrire dans les choix politiques favorisant certains groupes de populations, notamment dans les régions rurales et les zones pauvres.
Le service universel comprend trois composantes :
1) le service téléphonique, c'est-à-dire l’installation et la mise en service, pour toute personne le demandant, d’un raccordement fixe au réseau ouvert public, et la fourniture d’un service 
offre de réduction de la facture téléphonique pour les personnes à faible revenu ;
2) l’annuaire universel et le service universel de renseignements,
3) le publiphone, c’est-à-dire l’équipement du territoire en cabine téléphoniques (sur le domaine public) et l’entretien. Pour chaque composante, des mesures particulières en faveur des utilisateurs handicapés sont prévues.
L’Etat du Niger a décidé de se lancer  dans la bataille de la réalisation du service de façon responsable d’où la communication relative à la création d’une structure en charge de la gestion du fond.
C’est l’agence de régulation des télécommunications qui détermine les montants de contributions au financement des obligations de service universel et assure la surveillance des mécanismes de ce financement.
Cependant quelle institution sera en charge de cette manne financière ?ce sujet  fait couler beaucoup d’encres dans toute la région  sub-saharienne, dans certains pays, ce fond est sous la gestion du ministère de l’économie alors que certains confiait sa gestion à l’autorité de régulation.
Représentant 1% à 4%  du chiffre d’affaires de l’opérateur, ce fond est destiné à la réduction de fracture numérique entre les villes urbaines et les zones éloignées.
Par ailleurs quel que soit l’institution en charge de ce fond, il faut  une transparence dans sa gestion si l’on souhaiterait un jour constater le rêve de l’aménagement du territoire se réaliser.
MOUSSA SALEY adamou
Niger Talents
Moussa_saley@yahoo.fr