dimanche 12 janvier 2014

FONDS D’ACCES UNIVERSEL AUX SERVICES DE TELECOMMUNICATIONS, SOURCE DE FINANCEMENT ET RESPONSABILITE DE LA GESTION.


Nativement, La fracture numérique est la disparité d'accès aux technologies informatiques et télécoms. La fracture numérique concerne les inégalités dans l'usage et l'accès aux technologies de l'information et de la communication (TIC) comme les téléphones portables, l'ordinateur ou le réseau Internet. Elle ne représente donc qu'une toute petite partie de l'ensemble des inégalités de développement. On parle parfois aussi de fossé numérique.
D'une manière générale, le fossé numérique peut être défini comme une inégalité face aux possibilités d'accéder et de contribuer à l'information, à la connaissance et aux réseaux, ainsi que de bénéficier des capacités majeures de développement offertes par les TIC.
Ces éléments sont quelques-uns des plus visibles du fossé numérique, qui se traduit en réalité par une combinaison de facteurs socio-économiques plus vastes, en particulier l'insuffisance des infrastructures,le coût élevé de l'accès, l'absence de formation adéquate. Le manque de création de contenus et au niveau économique et social l'existence et l'évolution d'une fracture numérique au sein d'une population peuvent être évaluées en tenant compte d'indicateurs tels que le nombre d'utilisateurs d'Internet, le nombre d'ordinateurs connectés.
Cependant, ces indicateurs ne permettent pas, en eux-mêmes, de déterminer les usages des TIC par ces populations qui devraient accéder à la « société de l'information ».

Le PNUD notamment a reconnu la lutte contre la fracture numérique comme un de ses six axes prioritaires dans le domaine « Information et technologies de la communication ». Au niveau local, d'innombrables associations luttent avec leurs moyens contre la fracture numérique en offrant à une population pauvre ou âgée un premier contact avec l'outil informatique et le réseau internet, c’est la seule méthode pour pouvoir faire évoluer le taux de pénétration.
Au Niger, le taux de pénétration a largement grimpé de part les études statistiques, ceci est dû par l’effort des autorités, des associations en charge des TICs et des ONG’s spécialisées. Tous ces efforts entrent dans le cadre de la réalisation du service universel.



Qu’est-ce que le service Universel ?
Le service universel est une notion d’origine anglosaxonne (c’est Theodore vail qui, le premier, utilisa le terme en 1907) qui a été introduite en Europe par la commission en 1992.De manière générale, le service universel renvoie à l’idée que les services essentiels tels que l’électricité,l’eau, le transport, les télécommunications devraient être accessibles à tous. Cette idée repose sur trois groupes d’arguments. Du point de vue économique, il est possible de faire appel au concept d’externalités positives ; il peut être efficace au niveau de l’ensemble de la société de permettre à un individu d’avoir accès à un service à un tarif plus bas que le tarif normal.
Le service universel trouve sa raison dans un souci d’équité, de justice sociale. Certains biens et services peuvent être considérés comme biens indispensables c’est à dire des biens et services que la société juge nécessaire de fournir à tous, même à ceux qui ne sont pas en mesure de payer pour ces biens et services. Enfin, le service universel peut accompagner une politique d’aménagement du territoire ou encore s’inscrire dans les choix politiques favorisant certains groupes de populations, notamment dans les régions rurales et les zones pauvres.
Le service universel comprend trois composantes :
1) le service téléphonique, c'est-à-dire l’installation et la mise en service, pour toute personne le demandant, d’un raccordement fixe au réseau ouvert public, et la fourniture d’un service 
offre de réduction de la facture téléphonique pour les personnes à faible revenu ;
2) l’annuaire universel et le service universel de renseignements,
3) le publiphone, c’est-à-dire l’équipement du territoire en cabine téléphoniques (sur le domaine public) et l’entretien. Pour chaque composante, des mesures particulières en faveur des utilisateurs handicapés sont prévues.
L’Etat du Niger a décidé de se lancer  dans la bataille de la réalisation du service de façon responsable d’où la communication relative à la création d’une structure en charge de la gestion du fond.
C’est l’agence de régulation des télécommunications qui détermine les montants de contributions au financement des obligations de service universel et assure la surveillance des mécanismes de ce financement.
Cependant quelle institution sera en charge de cette manne financière ?ce sujet  fait couler beaucoup d’encres dans toute la région  sub-saharienne, dans certains pays, ce fond est sous la gestion du ministère de l’économie alors que certains confiait sa gestion à l’autorité de régulation.
Représentant 1% à 4%  du chiffre d’affaires de l’opérateur, ce fond est destiné à la réduction de fracture numérique entre les villes urbaines et les zones éloignées.
Par ailleurs quel que soit l’institution en charge de ce fond, il faut  une transparence dans sa gestion si l’on souhaiterait un jour constater le rêve de l’aménagement du territoire se réaliser.
MOUSSA SALEY adamou
Niger Talents
Moussa_saley@yahoo.fr




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